Les prévisions d'exportations françaises de blé dur ont été légèrement revues à la hausse par FranceAgriMer, à 1,2 Mt. Certes, la demande est forte, mais les disponibilités limitées ne permettent pas de suivre et restreignent les exports français.
« Sur le marché intérieur, les utilisations par les semouliers français sont maintenues à 485 kt, niveau proche de celui de la campagne précédente », selon FranceAgriMer (©Pixabay)
Alors que la récolte de blé dur est décevante au niveau mondial cette année, que ce soit en termes de quantité que de qualité, « le blé dur français, d’excellente qualité cette campagne, reste plébiscité par ses voisins européens et méditerranéens », d’après FranceAgriMer.
C’est ce qui a conduit l’organisme à rehausser de 50 kt ses prévisions pour les exportations françaises, attendues dorénavant à 1,2 Mt, dont 980 kt vers l’Union européenne (+ 30 kt depuis les précédentes estimations) et 220 kt (+ 20 kt) vers les pays tiers, et notamment le Maroc.
« Les disponibilités françaises limitées (moins de 1,5 Mt de collecte) constituent cette année un frein à l’exportation, compte tenu du stock de fin de campagne minimal à conserver pour assurer la soudure avec la prochaine récolte 2020 », a expliqué FranceAgriMer.
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